Pour aborder les questions du racisme et discriminations dans le secteur du logement, il est nécessaire de se pencher sur les stéréotypes et les préjugés qui sont le socle des comportements discriminants.

L’objectif des ateliers menés était de partir du vécu des acteurs du secteur afin d’utiliser la notion de stéréotype comme outil de lecture pertinent des rapports interculturels.

La démarche s’appuie essentiellement sur la cohérence cognitive (cognitive consistency) et les théories de l’attribution (attribution theory)

Ces approches tentent de mettre en évidence des mécanismes d’inférence logique et éventuellement des erreurs et des biais individuels dans la mise en oeuvre de ces mécanismes.[1]

Des outils comme le photolangage, le forum ouvert ou encore le world-café ont conduit la tenue d’échange en intelligence collective permettant à chaque participant de contribuer à l’identification de pistes d’action qui contribuent au mieux vivre-ensemble dans les logements.

Qui à dit quoi ? Sur base des différents témoignages recueillis, un exercice consistant à retrouver l’auteur/trice des citations proposés a été proposé aux participants. Le but étant de prendre conscience de ses propres préjugés mais égalent des croyances qui existent au sein du secteur du logement.


[1] Marc BOSCHE, « Des préjugés aux stéréotypes« , 2005

Prise en compte de l’intersectionnalité :

L’intersectionnalité est primordiale dans la mesure où nous souhaitons produire des pistes d’actions. Pour se faire, en plus de la diversité ethnoculturelle, nous avons tenus compte de la dimension genre, du handicap, de l’orientation sexuelle et de l’âge.

Cette approche permet d’affiner les solutions qui émergent et nous assure qu’elles correspondent le plus possible aux situations vécues ou subies. 

Indicateurs clés :


Objectifs QUANTITATIFS

Objectifs QUALITATIFS

ATELIERS

– Nombre et type de participants aux ateliers
– Niveau d’implication des différents groupes cibles

EVENEMENT

– Nombre et type de participants à l’évènement
– Niveau d’implication des différents groupes cibles

PRODUCTION 

– Nombre d’usagers des outils développés

– Niveau d’assimilation et de prise de conscience des groupes cibles

– Développement d’un modèle (ressources et outils) utilisables directement par les bénéficiaires

DISSEMINATION

– Nombre de personnes touchées par la diffusion et la communication des résultats 

– Engagement des différents partenaires et acteurs impliqués dans la dissémination des résultats et des outils produits